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La décharge du Thôt a été
et reste l’un des combats majeurs de notre association. Situé à proximité de
notre village, cette immense décharge publique a reçu les ordures ménagères et
autres de la ville, puis du district et de l’agglomération Montpelliéraine pendant des décennies
; voici le
résumé des faits marquants.
Fermeture définitive officialisée le 30
septembre 2008 : page suivante
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1965
Octobre
-
La SAFER vend à l'Etat un
terrain de
52 hectares
situé sur la commune de Lattes. L'Etat met ce terrain à disposition de
la Ville
de Montpellier qui commence à y décharger - sans autorisation - ses ordures.
Les dépôts sont classés « secret-défense » et nul ne peut connaître le
volume qui sera déversé et ce jusqu’en 1983. Grande possibilité que des
déchets toxiques fassent partie du lot
1966
Octobre
-
La Ville
de Montpellier demande un rapport géologique de ce terrain pour son projet
de dépôt d'ordures.
Novembre – Rapport géologique, rédigé par le Professeur Avias, sur les possibilités d'aménagement d'un dépôt d'ordures sur ce terrain est remis. Ce rapport, très sommaire, a été rédigé sur les bases d'un projet de dépôt sans commune mesure avec la réalisation actuelle.
La Ville
de Montpellier demande l'autorisation d'installer un dépôt d'ordures
ménagères
1967
Juillet
- Un arrêté Préfectoral autorise
la
Ville de Montpellier à
exploiter la décharge. Cet arrêté ne tient pas compte des dispositions
techniques proposées par le rapport du Professeur Avias.
1970
Décembre - Le bail entre l' Etat et
la
Ville de Montpellier est
renouvelé pour une période de 5 ans.
1972
L’Etat vend son terrain au District de Montpellier
1975
Juin -
Une délibération du District et une délibération de la
Ville de Montpellier sont
prises concernant une convention autorisant l'exploitation de la décharge du
1 nov. 1975 au 31 oct. 1980.
1977
Septembre -
Un décret prescrit la réalisation d'une étude des dangers pour les
installations classées qui tienne compte notamment de la qualité de la
vocation et de l'utilisation des milieux environnants". La commune de Lattes intervient à
plusieurs reprises au sein de l'Assemblée du District pour manifester ses
craintes sur l'évolution de la décharge.
1978
Décembre
1979
Une étude pour créer une décharge à
la carrière de la Magdeleine à Villeneuve les
Maguelonne, est réalisée.
1980
Septembre
1980
Novembre
1981
Septembre
1983
Février -
Une circulaire administrative demande aux
Préfets de prescrire dans les arrêtés l'exécution des mesures nécessaires au
suivi de l'impact sur l'environnement. L'arrêté doit fixer les limites du
rejet de façon explicite en flux de pollution par unité de temps.
Décembre - Fin de l’exploitation de la partie nord.
1985
Projet de décharge à côté de la
carrière de la Magdeleine accompagnée d'une usine d'incinération dans le
nord de Montpellier présenté par le District.
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1986
Février
-
Deuxième manifestation et deuxième blocage de l'accès à la décharge.
Avril
- Nouveau projet de décharge
dans la carrière de la Magdeleine , avec une usine de
compostage (procédé Valorga) présenté par le District
Un projet d'usine d'incinération, avec récupération
d'énergie, au nord de Montpellier , fournissant de la chaleur aux hôpitaux
et aux universités est présenté par le District.
Les "jardins de Maguelonne" sont ouverts au public.
1987
Mars
-
Un projet d'extension de la décharge du Thôt sur les 70 Ha
du domaine de Gramenet, jouxtant les "marais de Maurin", est étudié.
Une convention d'exploitation de la
décharge entre le District et la Société Nicollin est établie.
Novembre - Rapport de l'expert commandé par le Tribunal
Administratif de Montpellier ; nouvelle saisine du Préfet.
1988
Mars
- Un arrêté Préfectoral
transférant l'exploitation de la décharge par la ville
de Montpellier au District est pris.
Octobre - Une plainte, avec constitution de Partie
civile, contre le Président du District est déposée.
1989
Janvier
-
Le lendemain, un arrêté Préfectoral
autorisant la ville de Montpellier et les
communes voisines de déposer leurs ordures sur la décharge du Thôt est pris.
Fin 1989, Un projet de mise en dépôt, après tri sélectif,
au Mas Dieu (commune de Montarnaud) est présenté.
1990
Un arrêt du Conseil d'État dénie la compétence du
District en matière d'ordures (affaire du Mas Dieu).
Une délibération du District se donnant compétence en
matières d'ordures est adoptée.
1991
Janvier -
Un arrêté Préfectoral reconnaissant cette compétence au District est pris.
1992
Février
- Une lettre de l'Inspecteur des installations
classées demande au District des investigations en vue d'améliorer
l'exploitation et le contrôle de la décharge . Des rappels devront être
effectués en novembre 1992, mars 1994, février 1995.
Juillet - Le District remet les premiers résultats des
investigations demandées en 1992.
1996
Diagnostic du cabinet d’audit Merlin qui constate de
nombreuses insuffisances, d’une nappe d’eau dans la décharge, et prévoir que
l’assainissement durera de 10 à 25 ans compte tenu des volumes de gaz et de
lixiviats à extraire.
1997
Mars
– Un mission d’inspection
constate l'incohérence de la situation géographique et de son environnement
immédiat : zone de protection des oiseaux, zones d’intérêt écologiques, monuments historiques proches, proximité d’un
aéroport, etc..
Septembre - Un arrêté ministériel relatif aux décharges
existantes est publié. Cet arrêté précise que pour les installations
susceptibles d'être exploitées après le 14 juin 1999, une étude de mise en
conformité est obligatoire
1998
Date limite de remise de l'étude de mise en conformité.
Complément d’étude du cabinet Merlin qui montre un défaut
d’étanchéité de la décharge : des liquides polluants (lixiviats) s’échappent
vers les cours d’eau et que les biogaz ne se détruisent pas assez vite.
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1999
Mai – Une étude du potentiel de biogaz par la société
Anthéa montre que la mauvaise conception de la décharge, ses fuites et son
mauvais état n’offrent pas de réelle perspective de rentabilité en l’état.
Juin
– Proposition de la société
Anthéa :étanchéification, installation de puits de captage, couverture et
ensemencement du dôme, captage des lixiviats.
Septembre - Remise d’un rapport incomplet sue la mise en
conformité de la décharge.
Aout
– La stabilité du massif par la société Terrassol
montre que les coefficients de sécurité n’excédent pas 1,5 pour la hauteur
actuelle de la décharge (32m) ; ils préconisent un suivi rigoureux du
tassement du tas et de son évolution.
2000
Analyse critique du dossier de mise en conformité, d’après
l’étude INERIS.
Aucune donnée hydrologique – Résistance du sol très
faible – Dilution des lixiviats avec l’eau de ruissellement – Les eaux ont
des teneurs en polluants excessives – manque général d’information sur les
capacités de la zone a recevoir ce type de décharge.
2001
Janvier
– A la suite de fortes pluies, la rivière Mosson
est sortie de sont lit, entrainant les eaux de ruissellement de la décharge
avec les étangs ; il apparaît que les risques dus aux inondations ont été
particulièrement sous-estimés.
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